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Le syndrome du gisant

Dernière mise à jour : 26 août 2020

Pour vous, qu'est-ce que ces mots évoquent ?

A quoi ça va vous servir à votre avis de connaître ce concept décrit par Salomon Sellam ?


Peut-être à tisser des liens entre les différents errements de votre vie quotidienne et les informations recueillies auprès de votre famille, votre clan, vos ancêtres ?

Peut-être chercher des liens événementiels et émotionnels unissant différents membres au sein d'une même famille, d'un même clan ?


En effet dans chaque clan familial et entre certains membres précis, il existe des relations privilégiées conscientes et inconscientes, positives et négatives. Là vont pousser nos "graines-maladies" ou nos" graines - troubles du comportement".

Ainsi un prénom identique, une date commune, une ressemblance ou une aversion peuvent-ils entrer dans le cadre de cette relation transgénérationnelle.


2 personnes peuvent être unies par certains liens aboutissant à une sorte de mimétisme physique, comportemental, psychologique, organique... prouvant l'existence d'une mémoire commune. Ces liens sont différents des liens du sang naturels, affectifs. On parle d'affinité "transgénérationnelle", inconsciente la plupart du temps : liens entre dates de conception, de naissance, de décès, de gisant.


Dans ce cas là, l'histoire de l'ascendant avec qui nous sommes en lien nous concerne plus que n'importe que celle de quel autre ascendant.

Cette affinité transgénérationnelle domine d'une manière générale toutes les autres.

Un individu peut donc être relié ou en affinité avec telle(s) personne(s) de son clan, pour telle(s) choses(s) et à tant de pourcentage.


Parfois un individu a été choisi par sa famille ou se charge de gérer la mémoire d'un ou plusieurs membres du clan. C'est possible de différentes manières : métier, alliance, amis, maladies, troubles du comportement, enfants...

Quelles idées pour savoir si mois avant la naissance nous sommes concernés ?


- S'intéresser aux histoires du clan qui peuvent concerner :

  • un individu : ex : "ma mère a perdu son père tôt."

  • plusieurs individus précis : ex : "Mes oncles ont fait faillite."

  • les habitants d'une région, d'un pays ou d'un continent : guerre, crise financière, pandémie, génocide, shoah...

Avez-vous en tête ce type d'événements dans votre famille, votre clan ?


Ces événements ont été enregistrés consciemment (narration du vécu) et au niveau émotionnel (ressenti, mémoire transgénérationnelle qui impacte une personne aujourd'hui)


Ex : Femme avec symptôme d'oppression respiratoire, asthme : décès du grand-père paternel pendant la guerre 14-18 du gaz moutarde, en lien avec lui par sa date de naissance


Notre histoire personnelle, amoureuse, professionnelle, psychologique ou organique en est fortement teintée.


La plupart de ces mémoires sont nées après des drames familiaux.

La mémoire est un processus naturel de survie des espèces et des individus.


Les origines d'une maladie ou d'un trouble du comportement peuvent posséder des racines dans notre vie terrestre, dans notre projet-sens ou dans notre histoire transgénérationnelle : mémoires familiales invisibles.


Plusieurs dates dans une vie :

  • date de conception : 9 mois avant la naissance

  • date de naissance

    • date d'autonomie : 1er salaire, quitte le nid familial

    • grade de parent

    • grade de grand-parent

    • décès


Quand cet emploi du temps est respecté, tout le clan admet le départ d'un être cher, normalement passé sur terre.


Par contre quand une ligne de vie s'interrompt trop rapidement, que ce décès ne peut pas se faire correctement, certains mécanismes transgénérationnels se mettent en place plus ou moins automatiquement de manière inconsciente.

Pour vous qu'est-ce qu'un gisant, quelle est la définition du mot gisant ?


Un gisant est quelqu'un d'étendu, immobile, ce mot s'emploie au masculin pour désigner une statue représentant un mort étendu.


Le revenant transgénérationnel ou syndrome du gisant concerne la majorité des patients en thérapie ou qui vont chez les médecins car elle touche la mémoire des morts au sein des familles.


Les décès dans le clan :

  • Les décès admis : ex : grand-père meurt à 90 ans après une vie bien remplie.

=> deuil entre 6 et 18 mois.

Plusieurs étapes : déni, marchandage, colère, tristesse, compréhension, acceptation, pardon, lâcher-prise, réinvestissement (continuer à m'investir dans ma vie)

Le deuil peut être bloqué à n'importe quelle étape. Il peut s'agir aussi de deuils symboliques : handicap...


Quand un parent ne s'autorise pas à faire le deuil de quelqu'un de cher, il n'autorise pas ses enfants à le faire non plus => Loyauté Familiale Invisible, ont besoin de l'aval de leurs ascendants.
Si le deuil est bloqué au niveau d'une étape précise, la personne en sera imbibée et présentera des signes de cette étape.
  • Les décès inadmissibles : les morts injustifiées/injustifiables

Le deuil d'un individu est ou a été impossible à faire par les personnes vivantes présentes au moment du drame familial. La plupart du temps morts en bas âge, jeune ou adulte jeune

=> mémoire transgénérationnelle, souffrance des personnes impliquées au moment du drame, séisme psychologique, émotionnel pour la famille, imprégnations de plusieurs générations

- le drame familial

- les personnes impliquées dans ce drame "contre les lois de la nature et les moments sacrés de la vie."

- les personnes inconsciemment impliquées dans ce drame : descendants, enfants en bas âge

=> enfant de remplacement, naît juste après le drame

=> réparation transgénérationnelle


Lois de survie de toutes les espèces : S'il en manque un, la pérennité de la famille est mise en danger

=> On le "ressuscite" symboliquement.

=> Calendrier des naissances futures au sein de la famille.


Plus largement, quels drames possibles ?


Thématique du "fantôme" : guerre, exode, folie, adultère, inceste, viol, faillite, génocide, catastrophes naturelles, inceste, morts suspectes, disparition, gens internés en psychiatrie...

=> mémoire familiale gérée inconsciemment par l'un des membres du clan né après le drame : "crypte" => secrets de famille => maladies, troubles du comportement


Dans les familles, souvent l'histoire d'un membre est résumé d'une phrase :


"L'oncle Marcel a fait faillite, c'est le drame de sa vie."

"La cousine Yolande a découvert que son père n'était pas son père."

"Pour l'arrière-grand-mère, son drame, le drame de sa vie est d'avoir perdu deux frères à la guerre."


Ex : Un patient a perdu une soeur prénommée Elise le 10/07/1951.

Jeanne sa fille est née le 12/10/1965 donc en lien par sa date de conception avec sa tante décédée. Elle a un eczéma au niveau des 2 mains. Il s'avère qu'elle porte le ressenti de sa grand-mère lorsque celle-ci a déposé Elise sur son lit de mort qui a été le signe de la séparation. (L'eczéma en Décodage Biologique est le signe d'un conflit de séparation puisque ça touche l'épiderme) Jeanne est donc la résurrection symbolique, le "porte-greffe transgénérationnel" de sa tante.


Comment détecter le syndrome de gisant :


- les signes cliniques : discours, attitude physique (comportement vestimentaire, vêtements sombres...), maladies typiques (SEP, SLAM, Parkinson, myopathies, rhumatismes, insuffisance respiratoire, apnée, morts subites du nourrisson, bruxisme, parasitoses, schizophrénie, bouffées délirantes, catatonie, catalepsie, asthénie, diabète, ...), attitude comportementale (siestes prolongées, n'aime pas la lumière, a peur de la neige représentant le linceul, du bruit, froid comme la mort, solitude, tristesse, interdit au plaisir, enfants surdoués, métiers (kinésithérapeutes qui mobilisent les patients, anesthésistes, pompes funèbres, acteurs...), sports (air, montagne pour être plus proches symboliquement des défunts qui sont au ciel), heures supplémentaires pour réparer inconsciemment, régler une problématique provenant d'un autre membre, de leur clan au sens large...


- Autres formes cliniques : conjoint pour réparer (dates, prénoms), gisant qui bouge sans cesse (hyperactif, travail comme une drogue pour faire revivre le défunt), période de l'année en lien avec le drame : dépression saisonnière, crise, colère...


- Les prénoms : s'intéresser davantage aux 2ème et 3ème prénoms, logique implacable, prénoms composés


Ex : Pauline => parfois en lien avec Paul, Augustine => Auguste

Gisèle : gît en elle

René(e) : re - né(e)

Sylvie : s'il vit

Laurent : l'eau rend (mémoires de noyades)

Vincent : vint sans...


- Les enfants de remplacement :


Ex : Salvador Dali né après Salvador son frère aîné mort à 21 mois et 20 jours exactement 9 mois et 10 jours avant la naissance de son cadet, le peintre qui est un double fantomatique.

Thérèse de Lisieux : prénoms Marie, Françoise, Thérèse. Sa soeur Marie, Mélanie, Thérèse morte à l'âge de 2 mois.

Autres enfants de remplacement célèbres : Beethoven, Chateaubriand, Napoléon III, Camille Claudel, Stendhal, Van Gogh...


Génosociogramme :


On va utiliser pour le défunt les dates de conception (DC), de naissance (DN) et de décès (DD) et pour le gisant supposé les dates de conception (DC), de naissance (DN), de gisant (DG).


Date de gisant : gestation symbolique au bout de laquelle le gisant rencontrera symboliquement le défunt donc 9 mois après la date de naissance du gisant.

(Ecarts admissibles : une semaine avant ou après.)


Ecrire toutes les possibilités.

Si les 2 dates de naissance correspondent, on veut refaire le défunt.

Si la date de naissance correspond à la date de décès, le descendant prend la place du défunt au moment de son départ.

Si la date de naissance correspond à la date de conception du défunt, il s'agit de refaire cet individu de A à Z.


En conclusion :

  • Chercher le ou les drame(s) familial(aux) dans l'arbre généalogique, le clan

  • Chercher dans l'arbre généalogique les dates (DC, DN, DD, DG) et prénoms correspondants et écrire le génosociogramme

  • Faire un acte symbolique par rapport au défunt avec lequel on pense être en lien : enterrement, bonshommes allumettes...

  • Ressentir à quel pourcentage on a l'impression de vivre sa vie.

  • Ecrire ou/et mettre en conscience les événements de la vie quotidienne types : Je vis ou ne vis pas ma vie. Je n'arrive pas à trouver de compagnon. Quand je me fais plaisir, j'ai une sanction. J'ai un métier qui ne m'intéresse pas et que je n'ai pas choisi. Je ne sais pas rire. Je suis immobile ou au contraire hyperactif. J'aime la musique triste....

Attention : un gisant peut en cacher un autre.


"Et si mes aïeux défunts m'avaient choisi pour faire de ma vie ce que la leur ne leur a pas permis ?"

"Pour s'intégrer profondément au sein du clan, pour y puiser tout l'amour dont il a besoin, il devra obéir aux ordres pour sauvegarder l'équilibre général du système. Ainsi, chacun aura sa place, son rôle et son scénario de vie affective, professionnelle ou psychologique."

Le syndrome du gisant

Un subtil enfant de remplacement

Salomon Sellam











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