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Acceptation - Pardon

Est-ce que ce sujet vous parle ?
Que pouvez-vous en dire ?
Y a-t-il une différence pour vous entre acceptation et pardon ?

L'acceptation c'est le premier cran, c'est arrêter de lutter, de vouloir que les choses soient différentes, lâcher-prise, ne pas se résigner qui semble être accepter en subissant, en étant dans le rôle de victime, mais ne plus se mettre en colère face à une situation que nous aimerions changer. C'est vraisemblablement un chemin vers la paix. Accepter la réalité, ce qui est.


Le pardon semble être un autre acte, un acte pour soi, pour être libéré, pas pour l'autre, c'est la résultante d'un chemin qui arrive après l'acceptation et qui ne se décrète pas. Le pardon a une connotation judéo-chrétienne et a été parfois été demandé par injonctions.

Le pardon c'est être au-delà du don, c'est un chemin spirituel.


Le pardon est différent de la réconcilation qui se déroule entre deux personnes.

Ce n'est pas parce que je t'ai pardonné que ça t'empêche de t'excuser.


Notre ressentiment nous lie énergétiquement à la personne qui d'après nous, nous a causé du tort.

Pardonner consiste à nous libérer de cette emprise que l'autre continue à avoir sur nous, le pouvoir que nous lui donnons : c'est un acte "égoïste".

Une partie de notre énergie est investie dans le maintien du lien, de la mémoire de l'offense.

Ne pas pardonner peut être une façon de maintenir l'autre dans la culpabilité et là il y a une co-dépendance victime-bourreau. On retrouuve alors le Triangle de Karpman et ses trois rôles : bourreau-victime-sauveur ou les quadrans de la roue du consentement avec leurs parts d'ombre à l'extérieur de la roue.


Le pardon permet de récupérer son énergie pour des choses plus positives.

La colère, la tristesse causées par la blessure entrâinent en effet une fuite, une vampirisation d'énergie qui empêche de créer autre chose.


Si nous conservons la mémoire du préjudice, nous nous maintenons dans le rôle de victime impuissante.

Si nous pensons que la loi du talion "oeil pour oeil, dent pour dent"est juste, en fait nous entretenons le cycle de la violence : vengeance, dettes...


Le pardon c'est la paix et pour avoir la paix, je dois la donner à l'autre.

Quand je me retire de l'égrégore négatif, je fais baisser le nveau d'une goutte et je le fais aussi pour le collectif.


Le plus difficile le plus souvent est de se pardonner à soi-même, soi m'aime de ne pas avoir eu la bonne réaction. Nous sommes souvent victimes de notre ego, de notre culpabilité, nous nous manipulons nous-même. Nous avons également fréquemment moins de bienveillance que vis à vis de l'autre, nous nous mettons des barrières hautes. Accepter de faire des erreurs peut être le chemin vers plus de douceur vis à vis de soi même.


Pour la Programmation Neuro-Linguistique, tout comportement a une intention positive même s'il peut paraître inadapté, inapproprié voire violent.

Si nous avons la croyance que nous sommes des êtres spirituels dans des corps, nous nous sommes incarnés pour vivre des expériences, pour dépasser une douleur, des blessures, pour apprendre une leçon par exemple l'amour inconditionnel pour soi même, soi m'aime, nous aurons des parents peu présents, donnant peu d'amour.

Dans ce cas, nous pouvons aller jusqu'à penser que l'autre me fait un cadeau en me faisant une crasse car il touche un de mes blessures qui n'est pas guérie et sur laquelle j'ai encore à travailler.

Si nous croyons à la loi de l'attraction, il est possible de penser que nous avons attiré notre bourreau par le conflit interne que nous portions.

Si nous mettons du sens, c'est moins difficile à accepter, à pardonner.


La maladie, le "mal a dit"est là pour nous faire prendre conscience de choses qui sont en nous, pour montrer quelque chose à guérir en nous. Pour les maladies psychiques, la conscientisation ne peut pas être faite. La personne est peut-être l'enfant symptôme du clan familial.

Quand nous sommes victimes d'un pervers narcissique, nous pouvons nous poser la question : comment j'ai attiré cette personne à moi ? Cela une indication sur l'endroit qui est à guérir. Cette personne te fait avancer sur ton chemin spirituel. Si la vie est un train-train quotidien, il y a stagnation. Quand nous comprenons ce qui s'est passé, nous avons choisi de voir sous un autre angle la situation, c'est possible de remercier pour nous mettre sur la voie d'autre chose après avoir eu le courage de regarder nos peurs, notre stress.


Prendre la pleine responsabilité de sa vie !

Dans notre société, ce discours paraît inentendable.


Certains avocats et thérapeutes se chargent des bourrezaux, car ils estiment que toute personne a le droit d'être défendue, ne doit pas être réduite à ses actes.



Il existe plusieurs types de pardons :

- les pardons ordinaires pour un mot ou un geste maladroit.

- les pardons extraordinaires : ceux que nous avons du mal à concéder, après avoir été blessés au plus profond de nous mêmes.


Le cheminement est souvent long et exigeant, dur à parcourir mais libérateur. C'est un vrai travail sur soi.

Il est possible de souhaiter pardonner sans toutefois y parvenir. Chaque histoire est unique.


Plusieurs étapes sont à franchir :

  1. Décider de ne plus souffrir. Sortir de la violence subie. Prendre du champ. Mettre de la distance entre soi et le responsable de sa douleur. Parfois besoin de porter plainte. Mettre le coupable face à ses responsabilités.

  2. Reconnaître que la faute existe : nécessité pour soi, pour vivre. Si nous tentons d'oublier l'offense, il y a refoulement et le contraire de ce qui était recherché. Il est important de retourner la culpabilité à l'agresseur et de renouer un lien avec soi-même sinon il y a risque de maladies, d'échecs, de scénarios répétitifs.

  3. Exprimer sa colère, reconnaître sa souffrance et accepter qu'elle "sorte" : agressivité, colère, haine. C'est signe que la personne est en bonne santé psychologiquement, n'est pas dans le déni. Sinon elle risque de la retourner contre elle. Il est possible de consulter, d'écrire.

  4. Cesser de se sentir coupable. La plupart des victimes se sentent coupables de ce qui est leur arrivé.

  5. Comprendre ce qui nous a blessé : tenter de se mettre dans la peau du coupable pour reconnaître ses faiblesses, pas pour l'excuser. Ne pas limiter un homme à ses actes aussi monstrueux soient-ils ! L'accueillir avec ses imperfections.

  6. Prendre son temps. Pardonner ce n'est pas passer l'éponge. Le pardon accordé trop vite ne soulagera personne. Attendre qu'il s'impose de lui-même.

  7. Redevenir acteur de sa vie. Plus de rancoeur et de colère à l'encontre de celui qui nous a fait souffrir. Le pardon est un acte libérateur qui permet de ne plus subir et même de revenir plus fort. Pardonner c'est s'agrandir, c'est laisser en soi la place pour accueillir l'autre.

Le pardon permet la reconstruction, la réparation, la guérison, la résilience, permet de se "délivrer" d'un poids qui peut être une culpabilité envers soi ou autrui.
C'est une réconciliation avec soi-même.


Cela doit passer par ses "tripes", son émotionnel, ce n'est pas intellectuel.

Cela ne veut pas dire oublier, devenir amnésique.



L'acceptation vient après la phase de ressentiment, après avoir compris ce qui est arrivé et pourquoi. C'est une attitude d'ouverture en mettant son ego de côté. C' est également se pardonner, s'accepter tels que nous sommes. Nous ne sommes plus submergés à ce moment là par nos émotions, il n'y pas plus de ressenti négatif, c'est neutre.


Pardonner veut dire lâcher-prise, passer à autre chose.
Accepter ce qui nous est arrivé et ne plus lutter contre.
Accepter que ce soit arrivé et que nous ne pouvons plus rien changer à cela, ni personne d'ailleurs.
Ce qui est, est.

Rebondir ou subir, tel est le choix.


Faire de cette expérience une richesse, une renaissance, une expérience positive.
Retrouver sa liberté.

Olivier Clerc propose des cercles du pardon qu'il a appris au contact de Don Miguel Ruiz, auteur des "4 accords toltèques" dans lesuels il est possible de demander pardon à des personnes inconnues mais qui peuvent nous renvoyer par leurs prénoms, leurs traits physiques, leur énergie de la rancoeur, de la colère... que nous avons vis à vis de personnes qui pour nous nous ont blessées. Ce processus permet de comprendre alors que la colère est en soi et peut nous permettre de la libérer.








LA ROUE DU CONSENTEMENT






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