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Photo du rédacteurBernadette Lepelletier

La peur de l'enfermement, de la stabilité, de la routine...

Est-ce que ça vous parle ?

Y a-t-il un écho chez vous ?

Si oui, quels sont les mots, les situations qui vous viennent ?

Depuis quand ?


Si nous avons la sensation d'être enfermés, de trop de stabilité, de routine, de non-mouvement, de manque de stimulation, de mort-cérébrale..., nous allons souvent enclencher certains comportements comme le besoin d'être actifs ou d'être stimulés, d'être nourris, d'avoir des débats intellectuels, de l'enthousiasme, de la créativité, de l'imagination, de se connecter à son intuition ou de faire des rencontres ou d'apprendre ou d'être beaucoup à l'extérieur...

Quelles peuvent être la ou les sources de ces comportements ?

Peut-être une anxiété, une angoisse sous-jacente parfois de rester dans des dogmes ?

Ou le fait de ne pas être connecté(e) à soi, de ne pas savoir qui on est ?

Impression de ne plus être soi-même par exemple dans le couple.

Ou peu de temps consacré au développement personnel ou à la spiritualité qui ne sont pas la priorité ?

Ou peu d'intériorité ?


Tel un encrier, il y a un besoin de remplir un vide intérieur par des addictions, des activités, du travail, du poids, le don de soi...
A l'origine de ce comportement d'encrier, il y a un conflit de séparation, parfois un problème identitaire, être séparé(e) de soi qui engendre un manque de confiance en soi, une dévalorisation par rapport aux autres, une structure de sauveur, dire oui toujours aux autres et jamais à soi, ne pas savoir qu'il est possible de penser à soi d'où l'enfermement sur soi-même.

Une certaine stabilité peut engendrer une certaine sécurité, un ancrage pour certains d'entre nous, pour permette ensuite d'aller plus loin dans des projets plus fous.

La routine quant à elle peut être vécue comme du pilotage automatique et poser la question du sens de la vie ou comme la mort, l'ennui, une perte de temps.


Le besoin d'évoluer sans cesse peut être pour le Décodage Biologique le fait d'être structuré(e) sur la thyroïde. Parfois ce comportement sécurise la personne qui en développant son potentiel pense avoir plusieurs cordes à son arc au cas où... et souvent s'éparpille. L'origine de cette attitude est souvent une insécurité dans l'enfance, une responsabilisation très tôt, une parentification à cause de parents défaillants, pas disponibles...

Une croyance verrouillante, un rail se sont mis mis en place : "Je ne peux compter que sur moi-même, je me protège."


Peut-être y a -t-il aussi à la source de ces attitudes d'avoir peur de l'enfermement, de la stabilité, de la routine une ou des croyance(s) verrouillante(s) ?

Ce pourrait être la stabilité, la routine c'est la mort et l'activité c'est la vie donc :

"Si je ne bouge pas, je meurs." ou "Si je n'évolue pas, j'ai l'impression d'être mort ou de mourir."


ETRE et FAIRE


"Je n'existe que si je fais." ou "Je n'existe par ce que je fais."

Dans ce cas là, j'ai un INTERDIT D'ETRE tout simplement dont l'origine peut être par exemple un projet-sens (projet pour lequel nous avons été conçus) de ne pas avoir été désiré(e) ou d'être un bâton de vieillesse ou...

Dans ca cas là, je dois MERITER d'être là d'où les activités incessantes.


Par ailleurs, la peur de la stabilité, de la routine, de l'enfermement peut être liée aussi au problème de faire un choix.

"Si je fais un choix, j'exclus les autres, l'infinité des possibles, et je m'enferme."

Donc la solution est de ne pas faire de choix du coup je ne sais pas faire de choix.

Il semblerait qu'il pourrait y avoir un problème identitaire à l'origine de ce conflit interne (conflit du mouton décrit par G Atthias).

En effet si je sais qui je suis, je suis centrée, à ma place tel(le) que je suis et je peux avancer de façon alignée, je sais faire des choix, je sais, je n'ai pas peur de me positionner, je sais dire non, ne pas me laisser enfermer, rebondir...


Pour trouver le programmant de cette peur de l'enfermement, de la stabilité, de la routine..., il est possible d'utiliser le protocole de PNL intitulé la Ligne de temps, c'est à dire de se connecter à son ressenti d'être enfermé(e), de reculer avec ce ressenti jusqu'à temps qu'il n'y en ait plus et de retrouver la situation, l'âge... au moment où ce ressenti démarre.

Il s'agit ensuite d'évacuer l'émotion, les sensations corporelles, l'énergie bloquée à cet instant précis en l'accueillant, l'amplifiant et l'acceptant (AAA), de reparenter très souvent notre enfant intérieur ou de rendre à notre ancêtre ce conflit interne qui lui appartient.

Ce travail permet de refluidifier quelque chose qui avait été bloqué, une partie de nous qui était restée figée à ce moment là précis.


D'autres pistes pour avancer sur cette peur de la stabilité, c'est de reprendre contact avec soi, de méditer, de prendre du temps pour soi, commencer à apprécier les moments de solitude, de développer son féminin dans ce qu'il a d'intériorité..., de s'observer pour mettre en lumière, prendre conscience de ses comportements, de travailler sur soi grâce au développement personnel, à la spiritualité...

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