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La femme sauvage

Quand vous entendez ces mots, que vous évoque-t-il ?


Peut-être une femme livrée à elle-même ou sans norme ? Ou les cris, la sexualité, l'enfantement, le côté animal, physiologique, spontané, intuitif, corporel, l'état brut d'un être ?


La "femme sauvage" est par définition une femme qui a fait la paix avec sa masculinité et qui voit se déployer en elle sa féminité.
La "femme sauvage" peut alors s'épanouir quand elle a réussi à se libérer et faire "jaillir" naturellement la force et la puissance intérieure et profonde de la femme.
Cette force ce sont ses dons créateurs, ses instincts, son savoir immémorial.
C'est le processus d'individuation qui va lui permettre d'accepter son versant masculin.

Clarissa Pinkola Estès dans son livre sur les histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage, "Femmes qui courent avec les loups", évoque cette femme qui court, qui danse, qui hurle avec les loups, débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie, libre, spirituelle, brute, imprévisible, animale.


Il y a un cheminement pour accéder à cette force intérieure et cet état d'être, cette puissance qui est différente de la toute puissance, ce pouvoir avec elle différent du pouvoir sur les autres.

La nature sauvage va de l'avant, elle persévère comme les loups qui se traînent si besoin d'un endroit à l'autre jusqu'à ce qu'ils aient trouvé un endroit pour guérir et revivre.

Et à ce moment là, elle peut rencontrer un homme sage et de cette rencontre l'amour gagne en profondeur, en signification, en bien-être, en sexualité, en créativité.


Les archétypes de la figure masculine, de l'homme sont :

- l'homme primitif nommé le "magicien" comme Tarzan

- l'homme séducteur nommé "l'amant" comme Don Juan

- l'homme d'action nommé le guerrier comme Indiana Jones ou le Samouraï

- l'homme sage nommé le roi qui est père, guide ou dieu


La femme sauvage équilibrée entre son masculin et son féminin peut faire face à un homme sage et permettre alors à sa force et sa puissance d'émerger et vivre son intuition, son caractère cyclique, son savoir, sa flamme intérieure, sa créativité...

Mais comment trouver cet équilibre ?


Quelles sont les difficultés pour réharmoniser le yin et le yang en nous ?

La société actuelle semble nous couper de cet équilibre entre le masculin et le féminin car elle est essentiellement basée sur le yang, sur le masculin.

Il y a parfois besoin de sortir du système pour vivre cela. Ce peut être frustrant de devoir faire des choix draconiens ou les peurs, les doutes sont réactivés.


Comment faire pour être sur son chemin, ne pas fuir sa vie ?


Certaines sentent carrément le besoin d'avoir un mode de vie alternatif pour vivre plus en lien leur versant "femme sauvage". Elles partent s'installer au sein de communautés qui reviennent à l'essentiel, à la simplicité.

Mais il faut être prête, faire ce cheminement...


Quels moyens, quelles pistes, quelles solutions, quels rituels pour tenter d'avancer sur cette voie ?


Il peut s'agir de faire partie de cercles de femmes dans la sororité, dans le Féminin Sacré ou le Chamanisme ou déjà de danser librement, intuitivement, des danses de terre, tribales, indiennes pour débloquer les premier (les peurs/les racines, "je suis") et deuxième chakras (la culpabilité/le plaisir), de se reconnecter à la nature, à ses cycles, à ses rythmes biologiques, à ses aspirations profondes, de s'honorer, de prendre du temps pour soi seule, de méditer, d'écouter de la musique, de prendre du temps pour respirer profondément, de faire la sieste, de poser des actes écologiques par exemple avoir un lombricompost, de chanter, de jouer d'un ou de plusieurs instrument(s) de musique, de se positionner, d'apprendre à dire non de façon juste.


La société et la culture ont trop souvent muselé cette "femme sauvage" afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés.

Nous vivons dans une société yang qui demandent aux femmes d'être des superwomens.

La femme contemporaine se trouve séparée de sa version sauvage, de son essence instinctive, du coup elle peut devenir déprimée, lasse, triste...

Les sources de cette extinction de la "femme sauvage" sont également le judéo-chrétien, la société morale, le patriarcat par opposition au matriarcat en vigueur aux temps préhistoriques, aux déesses donneuses de vie, vivant la maternité, guérisseuses, sorcières, sourcières, magiciennes qui ont été tuées, agressées, violées, maltraitées, jugées, lapidées...


Actuellement il y a une resurgence, de nombreuses femmes recherchent leur essence véritable car beaucoup sentent qu'elles vivent à côté d'une dimension essentielle de leur être, qu'elles sont en distorsion par rapport à leur être profond, qu'elles ont au fond d'elles un vide intérieur, un manque de connexion vis à vis d'elle-même.

Chez la "femme sauvage", la guerrière n'est pas séparée de la bienveillante.

Toutes les femmes sont ou peuvent être sorcières, guérisseuses, artistes, mères, épouses, amies, soeurs, guerrières, reines, princesses, amantes, initiatrices, enseignantes.


Beau chemin vers votre "femme sauvage" si c'est votre souhait, envie...


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