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Décodage d'un symptôme : une leucémie

Mme Z cherche à comprendre l’origine de la maladie grave qu’elle vient de surmonter : une leucémie aiguë myéloblastique 2 Cette pathologie est une hémopathie, un cancer du sang qui touche le fonctionnement de la moelle osseuse où les cellules souches qui donneront les globules rouges, globules blancs et plaquettes se forment.  La cellule souche en décodage biologique représente la vie de la famille dans laquelle trois éléments sont nécessaires : 

Transmettre la vie, l’oxygène par les globules rouges
Faire un bloc par rapport au non-moi, à l’étranger : globules blancs
Rester soudés : cohésion familiale, unité, transmission de génération en génération : plaquettes

Les dévalorisations les plus profondes sont celles qui vont toucher la moelle osseuse, les lignées sanguines donc les liens du sang dans le clan.

Les blastes, globules blancs jeunes immatures se trouvent en excès dans le sang qu’ils envahissent. La symbolique est qu’il y a un danger mortel pour la personne à devenir adulte, elle risque de mourir si elle grandit dans sa famille. Il s ‘avère que cette pathologie est survenue dans la vie de cette femme 6 mois après le décès brutal d’un de ses frères. Au moment du drame, Mme Z s’est sentie impuissante, coupable d’être vivante, touchée au niveau de son utérus qu’elle a vécu comme arraché, elle avait la sensation d’avoir perdu un fils plutôt qu’un frère d’où ses questionnements... 

Par ailleurs, elle n’a pas pu exprimer son désarroi, sa tristesse, pensant à ses parents qui venaient de perdre un fils, à ses neveux qui venaient de perdre leur père, à sa belle-sœur qui venait de perdre son mari... Elle a fait face à cette situation dramatique, a soutenu, aidé... Elle n’a pas pu être réellement écoutée dans sa douleur de ce moment ultra-violent pour elle.  


Avec l’aide du décodage biologique et d’autres pratiques, elle a découvert qu’elle avait eu un jumeau et qu’elle souffrait depuis toujours du syndrome du jumeau perdu que la séparation d’avec son frère cadet lui avait fait reconnecter. 


Par ailleurs elle porte également le prénom de sa grand-mère maternelle, elle-même enfant de remplacement d’une sœur aînée ayant les mêmes nom et prénom décédée 5 ans avant sa naissance. Ce bébé est mort à quelques mois et son décès dramatique a probablement été refoulé par ses parents, le deuil non fait par la famille. 

Un tel secret de famille est souvent à l’origine du syndrome du gisant c’est à dire porté par un ou plusieurs descendants qui ne vivent que partiellement leur vie. 


Un autre conflit semble aussi avoir participé à l’apparition de cette LAM2 dans la vie de Mme Z. Son père lui a donné en premier prénom, le prénom d’une femme qu’il a aimée étudiant et qu’il aurait souhaité épouser mais celle-ci s’est refusée à lui pour devenir carmélite. Mme Z est donc symboliquement en danger si elle grandit, si elle devient femme d’où la nécessité de rester enfant. Ce qu’elle recontacte aussi avec le décès de ce bébé, sa grand-tante maternelle. 


Sa croyance inconsciente est :
"GRANDIR C’EST RISQUER DE MOURIR DONC IL EST PREFERABLE DE RESTER ENFANT. "

Par ailleurs au niveau identitaire, portant les prénoms de cet amour impossible pour son père et également de sa grand-mère maternelle, enfant de remplacement de cette petite fille morte, elle est envahie comme avec les blastes au plus profond d’elle-même. 


Les liens du sang sont au cœur de sa problématique. 

Elle a pu avec un travail sur elle-même en particulier avec le décodage biologique, en utilisant des actes symboliques pour se détacher des injonctions de son arbre généalogique, se reconstruire, reprendre le pouvoir sur sa vie, trouver qui elle est... et grandir avec plus de liberté sur son chemin de vie en étant plus alignée avec son identité. 

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