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Animalité - Psychologie, Tête - Corps

Qu'est-ce qui vous vient à l'évocation de ces mots ?

Peut-être dualité, survie, intuition, corps-esprit, haut-bas, ciel-terre, spiritualité-ancrage, intellectuel-spirituel, lâcher-prise, animal, instinct de survie, ressentir par opposition au cerveau, turbine, corps-connexion avec les éléments, énergie, fluide, ressenti physique, vibrations


Deux logiques en nous cohabitent en harmonie ou en conflit

En cas d'événement inattendu, de traumatisme, de bio-choc, c'est toujours la logique "tripale"qui réagit la première. La pensée est plus lente.

Le parcours de l'émotion est comparable, lui, à un arc réflexe.


- une logique dans la tête, intellectuelle, rationnelle, raisonnée et raisonnable.

* domaine de la pensée, du contrôle, du mental

* phrases qui commencent par : "Je pense que...", "Je crois...", "Il me semble..."

* ce n'est pas de l'écoute biologique, c'est du raisonnement, du psychologique.

- une logique dans les tripes, dans le corps : cri de chaque cellule, logique, archaïque, simple, animale, émotionnelle


Exemple : Je pars à la retraite. J'ai 62 ans. C'est l'âge, c'est normal pour mon intellect. Je ne dois pas me plaindre. Mais pourtant je me sens malheureux, triste, inutile, mis de côté, sans repères...

=> réactions biologiques, émotionnelles.


En décodage biologique : tout symptôme va être le transposé symbolique de l'adaptation à un instant conflictuel.

* le corps a une logique de survie

* la maladie donne un délai supplémentaire de survie

* nous adapter à un moment qui n'est plus, rallonger notre survie et satisfaire nos besoins biologiques


Exemple : Je me promène en altitude. Il y a moins d'oxygène qu'en plaine. Je risque de manquer de cet O2 vital et mourir. Le corps va fabriquer plus de globules rouges qui véhiculent l'oxygène des poumons aux cellules.


Travail sur le ressenti :

Biocible : Extérieur : actes, événements, situations, visible, "Ce qui se passe...", "Ce que je fais..." => Pensées : mental, raisonnement, conscient, "Ce que je me dis..." => Sentiments : "Je pense une émotion", conscient, pensées déguisées en émotion, pas d'implication émotionnelle => Emotions : conscient, joie, peur, tristesse, surprise, colère, dégoût, "Je suis..." => Sensations corporelles : mon corps, coeur s'accélère, mâchoire qui se crispe... => Ressenti : "Je me sens...triste, démuni...", langage de la cellule accompagné d'une sensation corporelle, inconscient


L'énergie bloquée au moment du biochoc doit être remise en mouvement par l'expression verbale et physique.

Le choc va en effet taper symboliquement sur le cerveau droit (émotion sans intelligence), le choc tape dans l'émotion et déconnecte notre raison de nos émotions. Il nous coupe de notre cerveau gauche (technique, qui analyse sans émotion)

=> Il faut relier ces deux cerveaux, "ressentir avec intelligence", réconcilier raison et émotions.

Pour guérir le passage en émotion semble être une étape incontournable.

Quand nous sommes choqués, nous sommes stupides, démunis, d'une intelligence biologique, archétypale.

Chaque fois qu'il y a un imprévu, nous réagissons avec ses mémoires, ses empreintes, ses apprentissages.


Le système nerveux est récent dans l'évolution : auparavant tout était chimique car la communication fut d'abord chimique. Les molécules sont comme des "mini-cerveaux" qui ont la mémoire liée à nos apprentissages dans tout le corps


- 3 axes de survie :

=> ma survie à moi : tournée vers moi

=> la survie de l'autre : l'autre est prioritaire (enfants...), je ressens de l'émotion pour l'autre

=> la survie de l'espèce : descendance réelle ou symbolique


- Nous recréons sans cesse l'autre, le monde extérieur avec notre mental et notre mémoire.


En nous existent :
=> une logique irrationnelle, viscérale, tripale pour laquelle le temps n'existe pas, qui ne connaît que le présent
=> une logique rationnelle, intellectuelle : passé, présent, futur

- Plusieurs ressentis :

=> ressenti primaire : ressenti lors du biochoc (tristesse)

=> ressenti secondaire : socialement correct, sans fin ni solution, masque le primaire (colère)

=> ressenti tertiaire, transgénérationnel : mémoire de la famille, de sa tradition, de son espèce, empêche la personne de vivre sa vie => syndrome du gisant


Questions à se poser :

Qu'y a-t-il derrière ce ressenti ?

Avoir ce ressenti vous permet de ne pas ressentir quoi ?

Derrière ce ressenti, que se passe-t-il ?

Et encore derrière ?

Où est le problème ?


- Cerveau et corps sont reliés en permanence : le cerveau sait à tout instant ce qui se passe dans le corps.

Ce qui compte ce n'est pas ce qui se passe, ce n'est pas l'événement mais la façon de le vivre, de le ressentir à l'instant précis de la surprise.

=> rails de peur, de dévalorisation, de honte, de séparation...

=> évènement => type de ressenti => représentation biologique


- Solution peut devenir le problème => création de sous-personnalités : réponse positive au stress devient négative

=> refoulement dans l'inconscient

=> anesthésie

=> amnésie

=> création de rails

=> cauchemars

=> sous-personnalités : une partie de soi s'arrête de grandir, se fige => âge précis associé au traumatisme : artiste, psychotique

=> programmant voire programmant-structurant


Le biochoc devient valeur de référence.

Le conscient peut ne pas faire le lien entre un symptôme et sa cause mais l'inconscient lui le fait, il s'est arrêté à un événement refoulé.


- L'illusion n'existe pas : pour ma réalité biologique tout est vrai.

Une solution symbolique est par conséquent aussi efficace qu'une solution réélle.


Protocole : Face à une situation, une problématique que dit :

=> mon coeur : "Je sens...", envies, besoins

=> mon mental : "Je pense..."

=> mon instinct : "Je sens dans mon corps, dans mes tripes..."


Le corps ne trompe pas ! C'est le mental qui est menteur, pas le corps.

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